Revue Haris

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Date de publication :

30-09-2025

Titre de l'article :

LA QUESTION DE LA JUSTICE TRANSITIONNELLE AU MOZAMBIQUE : 1990-2013

Auteur(s)

MAIZAN Kouassi Tehua, .

Résumé

Le Mozambique a connu une guerre civile sanglante opposant le Front de Libération du Mozambique (FRELIMO) et la Resistance Nationale du Mozambique (RENAMO). Ce conflit a laissé des séquelles profondes en termes de violences. Le processus de paix, entamé après la signature de l’Accord de Paix le 04 octobre 1992 à Rome en Italie, a donné la priorité au rétablissement rapide de la paix, tout en montrant une certaine méfiance initiale envers la justice transitionnelle comme mécanisme pour traiter les causes profondes du conflit. Elle est définie comme étant l’ensemble de mécanismes et de processus mis en oeuvre pour faire face à des violations massives des droits humains, dans le but de rendre justice, de réconcilier, de réparer des torts. L’objectif est de faciliter la réconciliation nationale en permettant aux victimes et aux auteurs de violences passées de se rapprocher, dans un esprit de vérité, justice, renforçant la cohésion sociale. L’intérêt vise à favoriser la réconciliation nationale entre anciens combattants et victimes, en laissant place à un dialogue sur la vérité des événements passées et la reconnaissance des souffrances. Mettre fin à l’impunité et favoriser la consolidation d’une paix durable. Comme résultats, depuis la signature de l’Accord de Paix en 1992, la paix s’est installée, mais le processus de justice transitionnelle reste partiellement réalisé, en raison d’enjeux politiques, peu de poursuites judiciaires ont été menées. La justice transitionnelle est mise en trêve où limitée, discréditant la reconnaissance pleine des victimes. Pour y parvenir nous avons utilisé des données de l’histoire contemporaine du Mozambique de Boletim da Repùblica, complétées par les articles scientifiques sur la question mozambicaine.

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