Auteur(s) :

Arlette Francine Njomou Yonke.

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Résumé :

Face aux rivalités économiques et commerciales entre Européens conjuguées aux conséquences de la Grande Guerre, la Société des Nations (SDN) décidait de faire appliquer la « porte ouverte » encore appelé « l’Open door policy » ou « égalité économique et commerciale » dans les anciennes possessions allemandes en Afrique comme le Cameroun. Ce travail ambitionne de présenter comment la politique « porte ouverte » a été introduite dans les clauses du mandat et sa matérialisation dans le domaine du commerce dans le Cameroun sous mandat français. A partir d’une analyse systémique et chronologique, l’exploitation des documents d’archives, des journaux officiels et des ouvrages révèle qu’après avoir été adoptée en Chine (1889), au Maroc (1907) et en 1922 dans les territoires sous mandat, la « porte ouverte » avait le même objectif : éviter ou réduire les rivalités économiques. Elle était l'antithèse de la politique selon laquelle les colonies existaient au profit exclusif de la métropole. Pour appréhender la matérialisation de « l’Open door policy » au Cameroun français, l’étude explore dans un premier temps l’adoption du principe de l’égalité économique et commerciale dans les territoires sous mandat, dans un deuxième temps elle présente l’activité commerciale occidentale au Cameroun français pendant la période de mandat sous le prisme de ce principe et analyse dans un troisième temps la coopération multilatérale de la SDN à travers la « porte ouverte ».

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