Auteur(s) :

Médjo DAHOUE .

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Résumé :

Le nombre de victimes des conflits religieux est très élevé. Et les croisades avaient pour objectif non seulement la récupération des lieux saints, mais aussi la purification du territoire. Ce qui implique le fait de se débarrasser des autres religions sur le territoire conquis. Pourtant la société franque s’est révélée diverse dans ses composantes. Si les Francs constituent l’armature de ces nouveaux États nés des croisades, au sein desquels ils exercent les responsabilités liées à la domination, cette domination recouvre toute une mosaïque de communautés qu’on peut réunir sous l’appellation d’orientales, sans dissimuler que celle-ci désigne en réalité des éléments très hétérogènes. Raison pour laquelle cette étude est menée dans l’optique de mettre en lumière les facteurs qui ont permis la cohabitation pacifique des Latins avec les communautés religieuses d’Orient. Cela pourrait servir de modèle de tolérance religieuse pour la cohésion sociale. Les textes normatifs issus des Assises de la haute cour et de la Cour des Bourgeois extraits des Tomes I et II du Recueil des historiens des croisades : Lois, constituent l’essentiel de nos sources. Nous avons aussi eu recours aux écrits de quelques chroniqueurs. Nous avons alors constaté que la question de la tolérance religieuse dans le royaume de Jérusalem est complexe et nuancée. Car avec la consolidation du royaume, une forme de tolérance pragmatique qui pourrait être qualifiée de compromis politique et social, s’est installée.

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