LA REFORME DU CONSEIL DE SECURITE DE L’ONU ET DES INSTITUTIONS DE BRETTON WOODS : UNE EXIGENCE SANS ISSUE ? – Revue Haris

Revue Haris

LA REFORME DU CONSEIL DE SECURITE DE L’ONU ET DES INSTITUTIONS DE BRETTON WOODS : UNE EXIGENCE SANS ISSUE ?

Publication Date : 30-09-2025


Auteur(s) :

Papa Samba NDIAYE.


Volume/Numéro :
Volume 18
,
Issue 1
(09 - 2025)



Résumé :

Avant la fin de la 2ème Guerre mondiale, les pays alliés s’étaient réunis pour édifier un nouvel ordre international qui devait reposer sur deux piliers : d’une part, un ordre politique porté par l’organisation des Nations Unies (ONU) et son système et d’autre part, un pilier économique avec les institutions de Bretton Woods pour apporter la stabilité économique à l’humanité. Ces institutions ont été créées par les vainqueurs de la guerre qui s’étaient arrogés tous les droits. Aujourd’hui, les puissances vaincues se sont restaurées. Des puissances émergentes sont apparues et la plupart des questions débattues au Conseil de sécurité et au Conseil d’administration du FMI ou de la Banque mondiale concernent des pays qui n’ont pas voix au chapitre. D’où l’urgence de repenser l’organisation et le fonctionnement de ces institutions. L’objectif de cette recherche est d’expliquer les difficultés de réforme du Conseil de sécurité et des institutions de Bretton Woods. Les résultats aboutissent à montrer les positions des différents acteurs, les obstacles à la réforme, le rôle et la place de l’Afrique dans ce débat pour mieux éclairer la question. Par conséquent, pour réformer ces institutions, il faut des structures oppositionnelles de pensée. En effet, les théories critiques (critical approaches) par opposition aux théories qui cherchent à résoudre des problèmes (problem solving theory), des guides pour l’action, ne considèrent pas comme allant de soi les institutions, les relations sociales et l’ordre mondial. Ils les remettent en question et se questionnent à savoir comment les changer. Etant donné l'évolution de la société internationale, la représentation dans ces instances n'est plus équilibrée. Les 3ème (Japon) et 4emeè (Allemagne) contributeurs au budget ordinaire des Nations Unies n’ont pas voix au chapitre, ni l’Afrique qui occupe une place importante dans les questions qui sont discutées dans ces instances.


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