Revue Haris

Détails de l'article

Date de publication :

30-09-2023

Titre de l'article :

Les souverains africains et le contrôle du commerce négrier sur les côtes de Guinée aux XVIIe et XVIIIe siècles

Auteur(s)

YOBOUE Yao Serge, .

Résumé

Avec le développement des plantations de canne à sucre, l’exploitation des mines d’or et d’argent et l’épuisement de la main d’œuvre locale constituée en majorité des populations dites amérindiennes, la trop forte demande de main-d’œuvre en Amérique pousse les Européens à exploiter de nouveaux territoires capables de répondre à leurs besoins sans cesse croissant faisant des côtes africaines, un endroit privilégié de leurs convoitises. Malgré les traités signés avec les chefs et rois africains en vue de se réserver l’exclusivité du commerce et le nombre impressionnant d’esclaves déportés vers les Antilles et les colonies d’Amérique, les Européens devaient se conformer à une certaine réglementation en vigueur sur les côtes de Guinée avant de prendre part aux opérations de traite. L’objectif de cet article est d’analyser sur la base des récits de voyages, les exigences auxquelles étaient soumis les Européens sur les côtes de Guinée pendant la traite négrière entre les XVII et XVIIIè siècles. De l’analyse de ceux-ci, il ressort que de la réussite des activités de traite dépendait le plus souvent le respect des lois et des conditions mises en place par les souverains locaux ou leurs représentants dans les différents lieux d’échanges que sont les serments de confiance et les cadeaux d’Europe sur les Côte des Dents et de l’Or et les coutumes et droits de traite sur la côte des Esclaves précisément à Ouidah

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