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Auteur(s):
Serge DJAMPOU.
N° Page : 8-16
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Approche sociohistorique du handicap au Cameroun : une lecture des réalités endogènes et des politiques internationales sur le handicap
Résumé de l'article
Dans la gouvernance au Cameroun le mot handicap occupe une place de choix dans
l’élaboration des politiques publiques étatiques. La présente réflexion a pour but
d’examiner la situation du handicap au Cameroun. Cette étude met en exergue
l’évolution du handicap et sa catégorisation à travers la sociohistoire. L’étude adopte
une approche qualitative et s’appuie sur une variété de sources à la fois
bibliographiques et électroniques.
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Auteur(s):
EVINDI Venance Majolie.
N° Page : 17-25
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La conférence de Rio de Janeiro (1992) : enjeux, principes et dynamique de coopération Nord-Sud sur la scène internationale
Résumé de l'article
Au XXème siècle, le champ de la coopération internationale met en exergue la
collaboration entre les pays du Nord et ceux du Sud. Sur le plan pratique, cette
collaboration consiste en une implémentation des projets de développement dans
l’optique de soutenir les pays « économiquement faibles » dans divers domaines
d’activités. C’est le cas de la thématique de l’environnement et du développement
durable mise en valeur par les décideurs politiques à l’échelle internationale à Rio.
En convoquant le Sommet de Rio du 03 au 14 juin 1992, l’Organisation des Nations
Unies (ONU) a mis sur pied une plateforme d’échanges entre les acteurs de
développement. La présente réflexion analyse la conférence de Rio de Janeiro de 1992
sous le prisme de la coopération Nord-Sud. Sont mises en exergue les collectivités
locales dans le cadre d’une pérennisation de la gouvernance au-delà des frontières.
L’objectif de cette analyse est de montrer que l’impact de la conférence de Rio de
Janeiro a favorisé la recherche d’une concertation et d’une complémentarité entre
les acteurs de développement sur la scène internationale.
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Auteur(s):
Marc ATTOH.
N° Page : 26-41
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La chute de Charles Taylor au Libéria : entre interventionnismes sous régionaux et internationaux
Résumé de l'article
La deuxième guerre civile qui éclate au Libéria à partir de 1999 se solde par la chute
de Charles Taylor en 2003. Ce conflit est porté dès le départ par des mouvements
rebelles à savoir les Libériens Unis pour la Réconciliation et la Démocratie (LURD) et
plus tard par le Mouvement pour la Démocratie au Libéria (MODEL). Pour rappel, la
crise armée survient au moment où le régime de Taylor traverse une phase difficile
en interne comme à l’extérieur. Ses opposants tirent profit de cette mauvaise passe
et lui déclare la guerre dans le but de l’évincer du pouvoir. Pour y parvenir, les
groupes armés opposés à Charles Taylor s’appuient sur des facteurs aussi bien
régionaux qu’internationaux. Cet article s’évertue d’analyser les rivalités entre pays
voisins ajoutées aux relations complexes et tendues entre Charles Taylor et la
communauté internationale, qui ont favorisé sa chute en 2023.
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Auteur(s):
Samuelle Bernice EBA .
N° Page : 42-55
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INSTABILITÉS SÉCURITAIRES ET RÉGIME CONSTITUTIONNEL EN AFRIQUE DE L’OUEST
Résumé de l'article
L’Afrique de l’Ouest est une zone au sein de laquelle, les États sont régulièrement
confrontés à des instabilités sécuritaires (c’est le cas au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire,
en Guinée, en Guinée Bissau, au Mali et au Niger). Ces crises ont un impact sur la
stabilité de l’ordre constitutionnel. Cet ordre s’y trouve particulièrement confrontée à des
situations d’instabilités sécuritaires. Une préoccupation axée autour de la problématique
de la préservation du régime constitutionnel, dans un contexte permanent d’instabilités
sécuritaires se pose. Le régime constitutionnel, règlemente certaines situations
d’instabilités classiques mais est muet sur les nouvelles formes d’instabilités sécuritaires.
Celles-ci le bouleversent et le rendent instable. La Constitution détermine en effet, les
conditions d’application de l’état de siège et de l’état d’urgence. Partant de cette
structuration de crise, le schéma classique est celui qui consiste à protéger les
institutions lorsque celles-ci sont attaquées à travers un régime de circonstances
exceptionnelles. Cependant, de nouvelles situations sécuritaires que sont le terrorisme,
les crises post-électorales, les crises du 3e mandat et les renversements de pouvoir
démontrent que le système de circonstances exceptionnelles vise à protéger davantage
les institutions étatiques lorsque celles-ci sont menacées que la Constitution elle-même,
norme fondamentale. Le régime constitutionnel demeure fortement troublé par les
instabilités sécuritaires. Il apparait vulnérable. Cette situation renseigne sur
l’insuffisance pour la constitution à encadrer les instabilités sécuritaires et l’éloignement
régulier des institutions de la vision du régime constitutionnel.
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Auteur(s):
KONATÉ Kapagaya Moussa.
N° Page : 56-66
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LA POLITIQUE EXTERIEURE DE LA LIBYE EN AFRIQUE SOUS MOUAMMAR KADHAFI
Résumé de l'article
Depuis 1969, l’État libyen a montré un intérêt croissant pour les nations africaines.
Le pétrole va jouer un rôle très important dans ce rapprochement avec le continent
africain. Pour atteindre leurs objectifs, les dirigeants libyens ont tout d’abord usé
de l'outil économique, avec des accords, des subventions et des projets
d'investissement avec les pays africains. Ensuite, l'outil militaire ne fut pas en reste,
directement et indirectement, en soutenant des régimes et des mouvements dont
les objectifs concordent avec ceux de la Libye. Cette politique menée par la Libye
avait également pour objectif de limiter les présences occidentale et israélienne sur
le continent africain. Plusieurs conditions ont contribué à mettre en œuvre ces
objectifs. Nous pouvons énumérer entre autres, les revenus pétroliers, les idées
révolutionnaires du régime libyen et la grande marge de manœuvre dont jouissait
la Libye dans un système politique international bipolaire.
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Auteur(s):
Etienne KOLA.
N° Page : 67-80
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ANALYSE DE LA CRISE SOCIOECONOMIQUE ET EDUCATIVE AU BURKINA FASO SOUS LE PRISME DE LA PHILOSOPHIE PRAGMATIQUE COMME BASE DOCTRINALE
Résumé de l'article
La formation est une problématique humaine fondamentale. Si de nombreux peuples dans le
monde ont pu accéder à la prospérité et au progrès, c’est en partie lié à la pertinence de leurs
politiques éducatives. En effet comment l’économie et l’ensemble des structures sociales d’un
pays connaîtraient-elles un essor en l’absence des ressources humaines qualifiées ? Pays
d’Afrique francophone, le Burkina Faso fait actuellement face à de nombreux défis : instabilité
politique et sociale, insécurité, chômage, pauvreté et précarité tous azimuts. Faut-il voir en
cela les conséquences souterraines d’un système de formation inefficace ? Ce qui est reproché
au système éducatif burkinabè, c’est son incongruence viscérale avec les structures
socioéconomiques et son incapacité à générer des compétences adaptées aux exigences du
développement. Parce qu’inadapté, ce système éducatif est une fabrique de chômeurs
désespérés, de citoyens vindicatifs et favorables aux offres cyniques des terroristes. Comment
alors faire l’archéologie du fait formatif burkinabè ? Comment comprendre et résoudre la
problématique de l’instabilité sociale au Burkina Faso à l’aune de l’agir éducatif ? À quelles
conditions le système éducatif peut-il être source de sureté humaine, de stabilité sociale et
un puissant levier économique ? L’intention manifestée dans cette contribution théorique est
de mettre d’une part en relief la source éducative de la crise socio-économique et sécuritaire
en cours au Burkina Faso. D’autre part, elle propose la rationalité pragmatique comme
support doctrinale susceptible de modifier qualitativement la structure des connaissances
scolaires et académiques dans ce pays. La réflexion a abouti à la certitude que
l’implémentation d’un système éducatif générant des savoirs socialement utiles pourrait être
une solution pertinente à l’équation du chômage et de l’instabilité au Burkina.
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Auteur(s):
Nadège Ludvine TEDONGMO.
N° Page : 81-96
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Analyse critique de la prise d’otages dans le Golfe de Guinée : enjeux, acteurs et pistes de solutions
Résumé de l'article
Le présent article est le résultat d’un examen approfondi du phénomène de la prise
d’otages devenu un sujet de préoccupation dans le Golfe de Guinée. Prenant appui
sur une littérature dense sur les questions de sécurité maritime ainsi que des
entretiens réalisés sur le terrain, l’étude examine de façon critique la problématique
des enlèvements contre rançon en se penchant sur ses origines, ses acteurs et les
solutions envisageables. Elle établit que dans un contexte marqué par une insécurité
croissante, l’industrie du kidnapping prospère. Elle se nourrit de la piraterie maritime
et d’un environnement marin vulnérable. Les acteurs impliqués dans ces actes sont
variés, comprenant à la fois les groupes criminels organisés que des complices tapis
au sein de l’appareil étatique. La prise d’otages dans le Golfe de Guinée est un acte
criminel quoique ses auteurs veuillent lui donner une connotation politique. Elle
constitue une violation de la dignité humaine. Elle est une source de déstabilisation
des États et de l’économie maritime d’où l’urgence de l’endiguer. Pour contrer le
phénomène, l’étude suggère de combattre l’enlisement institutionnel dans le Golfe de
Guinée. La problématique de la rançon, bien que complexe, ne doit pas être éludée.
Les facteurs facilitant les flux financiers illicites tels que la fragilité des institutions
financières et de contrôle et la corruption doivent faire l’objet d’une attention
particulière. L’ensemble des politiques ne peuvent vraiment être efficaces que si elles
intègrent le respect de la population et leur cadre de vie. La question de la sécurité
humaine est ainsi posée.
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Auteur(s):
LEOBLE Baka Célestin.
N° Page : 97-110
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PROCESSUS DE CRÉATION ET D’EXTENSION DE L’ACCORD DE NONAGRESSION ET DE DÉFENSE (ANAD) : ENTRE RÊVE ET UTOPIE (1977- 1981)
Résumé de l'article
L’intervention salvatrice des armées soviéto-cubaines aux côtés des forces procommunistes
du MPLA dans la guerre d’Angola, en 1975, attise les envies hégémoniques de ces derniers en
Afrique. Cette situation inquiète les leaders francophones tels que Félix Houphouët-Boigny.
Si des relations privilégiées liant le chef de l’État ivoirien à la France sont connues, de même
que son anticommunisme, une étude de sa politique étrangère, notamment en Afrique de
l’Ouest, suscite un intérêt particulier. Elle interroge sur les péripéties et le long cheminement
suivi par Houphouët et ses collègues de la CEAO pour la constitution d’une structure militaire
de prévention de la menace communiste. Car, l’unité dans une organisation ou un
regroupement constitue, pour lui et ses proches, un rempart contre la poussée communiste.
Alors, réunis au sein de la CEAO, les membres de cette organisation signent avec le Togo un
Accord de Non-Agression et de Défense (ANAD). Félix Houphouët-Boigny et Léopold Sedar
Senghor espèrent étendre cet accord à l’ensemble des États de la CEDEAO, qui adopte le
principe de non-agression, sans pour autant souscrire, par la suite, au projet de
mutualisation des forces militaires, en cas d’incursion extérieure. Ils butent sur les
oppositions du Benin, du Cap-Vert et surtout du Mali. Le président malien refuse, en effet,
d’engager son armée dans la défense des intérêts coloniaux. La position malienne est très
embarrassante pour les leaders de la CEAO d’autant que le Mali est membre de l’organisation
et signataire de l’ANAD depuis 1977. Le chef de l’État ivoirien entame un rapprochement avec
son homologue malien qui se matérialise par l’invitation de ce dernier à Yamoussoukro.
L’approche ivoirienne, mais aussi les risques d’un isolement du Mali, dans un contexte de
crise économique, pousse Bamako à signer le protocole-cadre qui définit le fonctionnement
de l’ANAD, synonyme de son entrée en vigueur effective.
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Auteur(s):
KOUAME Yao Frédéric.
N° Page : 111-123
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CONGO BRAZZAVILLE : DU MARXISME LENINISME A LA GUERRE CIVILE (1969-1997)
Résumé de l'article
Après les indépendances, les pays africains furent contraints d’entrer dans la
clientèle des deux blocs. En 1968, un jeune capitaine, Marien Ngouabi prend le
pouvoir au Congo Brazzaville. Il s’aligne sur le bloc communiste en instaurant le
marxisme-léninisme. Ses idées révolutionnaires sont aux antipodes de celles de ses
prédécesseurs. Il promet aux congolais une société idéale. Combattu à la fois par
les membres de son camp et ses adversaires, son régime fut l’objet de récurrentes
tentatives de déstabilisation. Il fut assassiné en 1977. Ses héritiers politiques,
Joachim Yhombi Opango et Dénis Sassou Nguesso continuèrent son œuvre. Le
marxisme-Léninisme a montré ses limites. Il n’a pas apporté le développement
escompté. En 1990, le vent de l’Est qui souffle sur l’Afrique secoue les régimes
autocratiques. Le marxisme-léninisme est tenu responsable de la situation délétère
du Congo Brazzaville. Il est alors rayé de la carte politique congolaise. Une nouvelle
ère s’ouvre avec de nouvelles institutions politiques. Les élections présidentielles de
1992 consacrent la victoire de Pascal Lissouba. Cette vie politique présageait un
avenir radieux. Ce fut un leurre, cette démocratisation car une guerre civile qui
intervient en 1997 noie tous les espoirs.
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Auteur(s):
KOUAME Yao Frédéric .
N° Page : 124-137
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HOUPHOÜET-BOIGNY ET LE COMMUNISME DE 1946 A 1991
Résumé de l'article
La deuxième guerre mondiale de 1939-1945 sonne la fin de l’hégémonie de la
France. Elle se voit contrainte de réviser ses rapports avec ses colonies. Elle décide
alors d’associer celles-ci à sa vie politique étant donné que la question coloniale ne
pouvait être traitée de manière singulière. Par conséquent, la mise en place d’une
Assemblée constituante devient une priorité. Au Palais Bourbon, les colonies sont
représentées par des Députés. Celui de la Côte d’ivoire et Président du
Rassemblement Démocratique Africain, (RDA), Houphouët décide d’engager le
mouvement panafricain dans une alliance avec le parti communiste français.
Houphouët devient un allié incontournable du parti communiste français.
Cependant la division du monde en deux blocs porte un préjudice à cette alliance.
Un revirement devient alors nécessaire. Houphouët passe alors dans le camp
capitaliste et devient pourfendeur du parti Communiste.