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Auteur(s):
Mamady BAMBA.
N° Page : 8-17
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LA CULTURE DE LA BANANE ET LA POLITIQUE PHYTOSANITAIRE DANS LES EXPLOITATIONS AGRICOLES DE LA GUINEE FRANÇAISE (1890-1958)
Résumé de l'article
Les travaux sur l’histoire agraire se sont écartés de l’analyse des enjeux du traitement
phytosanitaire des plantes en Guinée. Or, pendant la colonisation, les techniques
culturales, les politiques agricoles et les traitements phytosanitaires avaient été conçus
par la France pour exploiter au maximum les rivières du sud. Elle avait créé des
services spécialisés en matière agricole qui se sont investis pour sauver les plantations
de banane des maladies tropicales. C’est ce que nous mettons en exergue dans cet
article. L’objectif général était de montrer que la France avait introduit un changement
de paradigme par l’utilisation des techniques modernes dans le but d’exploiter au
maximum la colonie. L’exploitation des ressources documentaires montrent les enjeux
d’une telle mutation, ses conséquences sur la colonie et sur les rivières du sud.
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Auteur(s):
DIANDA Inoussa , OUEDRAOGO Boukaré.
N° Page : 18-28
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LA MISE EN ŒUVRE AU BURKINA FASO DE LA COOPERATION UE-BURKINA FASO DANS LE DOMAINE DES TRANSPORTS
Résumé de l'article
De 1959 à nos jours, l’UE est présente au Burkina Faso manifestant son engagement
à soutenir le pays dans ses efforts de développement. Cette présence s’est
matérialisée par des actions de coopération dans plusieurs secteurs de
développement socioéconomique. Dans cette dynamique, le secteur des transports a
été au cœur de la coopération entre l'UE et le Burkina Faso, bénéficiant de plusieurs
initiatives européennes, notamment dans un contexte de libéralisation des marchés
autour de l'an 2000. Toutefois, le constat est que ce secteur rencontre des difficultés
malgré la multitude des projets et programmes qui lui ont été dédiés. Cet article
questionne les forces et les faiblesses de cette coopération dans le secteur des
transports au Burkina Faso. Pour ce faire, l’objectif général de cette étude est
d'effectuer une analyse exploratoire des projets de transport financés par l’UE au
Burkina Faso. Cette analyse permettra de mettre en lumière les mérites et les lacunes
de la mise en œuvre des projets et programmes du secteur des transports sur la
période de 2000 à 2020. En tout état de cause, cette étude a conduit à deux résultats
principaux. D'une part, elle a examiné en profondeur le contexte de la mise en œuvre
de la coopération UE-Burkina Faso dans le domaine des transports. D'autre part,
l’étude a présenté une approche critique des actions européennes dans le domaine
des transports au Burkina Faso.
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Auteur(s):
SOME Youortol Jules Omer .
N° Page : 29-45
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APPROCHE ANALYTIQUE DE L’APPLICATION DE LA CONVENTION DE L’UNESCO DE 1960 CONCERNANT LA LUTTE CONTRE LA DISCRIMINATION DANS L’ENSEIGNEMENT AU BURKINA FASO
Résumé de l'article
Le Burkina Faso s’est engagé depuis la Conférence mondiale sur l’éducation qui s’est
tenue en 1990 à Jomtien en Thaïlande à « assurer l’accès de tous à une éducation de
qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long
de la vie ». Cet engagement, il l’a réitéré lors du Forum de Dakar en 2000, qui devrait
évaluer les progrès accomplis depuis les engagements pris à Jomtien. Pour atteindre cet
objectif, il dispose d’un arsenal juridique, normatif et institutionnel garantissant le droit à
l’éducation. A côté de ceux-ci, le pays a ratifié au plan international, la quasi-totalité des
instruments juridiques régissant le droit à l’éducation pour tous. Au titre des instruments
juridiques internationaux ratifiés à cet effet, il y a la Convention de l’Unesco concernant la
lutte contre la discrimination dans l’enseignement adopté à Paris en 1960. De toute
évidence, la mise en œuvre de cette convention a enregistré des progrès quelque peu
significatifs. Ainsi l’objectif de cet article est de faire une mise en lumière des acquis réalisés
dans l’éducation pour tous en lien avec ce dispositif juridique international de l’Unesco. Il
analyse comment le Burkina Faso, membre de cette convention s’y prend pour combattre
toutes les formes de discrimination dans l’enseignement conformément à l’esprit de la
convention. Il tente de creuser davantage et montre qu’avant même l’adhésion du Burkina
Faso à ladite convention il existait dans son dispositif interne des textes de loi qui
réprimaient toute sorte de discrimination dans l’enseignement. Il a aussi pour intérêt de
contribuer à répondre aux nombreuses préoccupations soulevées sur la problématique de
l’éducation notamment la discrimination dans l’enseignement au Burkina Faso. La
méthodologie utilisée dans cet article a été essentiellement une analyse documentaire.
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Auteur(s):
Ignace KOFFI .
N° Page : 46-52
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EXAMENS DES CRISES POLITICO-MILITAIRES EN CÔTE D’IVOIRE DE 1993 À 2011
Résumé de l'article
Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, les populations abidjanaises sont
réveillées par des coups de feu nourris. En effet, un groupe armé venu du nord du
pays, tenta de s’accaparer par la force du pouvoir d’Etat détenu par le Président
Laurent Gbagbo. Cette tentative de prise de pouvoir n’est pas la première en Côte
d’Ivoire. Déjà, en 1999, Henri Konan Bédié successeur de Houphouët-Boigny en
1993, perdit le pouvoir par un coup d’Etat, hautement salué par les opposants au
régime. Ce triste épisode de la vie politique de la Côte d’Ivoire, jusque-là reconnue
comme un pays stable fut dès lors emmaillé d’une série de mutineries après des
élections présidentielles calamiteuses. Le décor était tout planté pour que le pays
soit soumis à des velléités de succession malheureusement menées à coups
d’armes à feu. Nous tenterons de comprendre les véritables raisons qui ont été les
causes de la guerre en Côte d’Ivoire de 1993 à 2011. Notre étude basée sur des faits
réels et incluant des acteurs contemporains repose sur des articles de journaux
acquis dans les locaux du quotidien pro gouvernemental, Fraternité Matin et de
sources webographiques. L’objectif de cette étude est de montrer que quel que soit
le mode de gestion, le système politique en vigueur dans un pays, l’inattendu peut
se produire surtout sur le continent africain. Son intérêt est de faire comprendre
que la guerre, quel que soit son issue attire toujours la guerre. Comme résultat,
nous retenons que la guerre, n’est pas le véritable moyen pour accéder au pouvoir
d’Etat.
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Auteur(s):
N’TA Anoh Georges, COULIBALY Pediomatehi Ali.
N° Page : 53-67
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PHENOMENOLOGIE DES COUPS D’ETAT AU MOYEN AGE A TRAVERS LES EXEMPLES ABBASSIDE ET CAROLINGIEN
Résumé de l'article
Cette étude se propose d’analyser les motifs et le déroulement deux coups d’Etats
produits relativement à la même période mais sur des espaces et des civilisations
différentes voire opposées: les Coups d’Etat abbasside et carolingien. L’objectif est
double. Il s’agit de montrer que les coups d’Etat apparaissent indépendamment du
système de gouvernance, de la religion pratiquée et est transhistorique contrairement
au procès fait en Afrique noire à la démocratie. Ensuite, identifier des systèmes, des
structures et des spécificités dont la découverte légitime leur prétention scientifique.
Pour réaliser ce travail, l’étude s’appuie sur des biographies, des diplômes, des
Annales, des chroniques. En exploitant ces sources, on y découvre que les Coups
d’Etat s’y déroulent mutatis mutandis pour les mêmes motifs qu’aujourd’hui en
Afrique Noire exception de l’influence religieuse, plus proéminente au Moyen Age.
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Auteur(s):
Nahoua Karim SILUE, Konan Olivier KOUAME .
N° Page : 68-79
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L’IMPACT DES BASES MILITAIRES ÉTRANGÈRES SUR LA RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI (1977-2017)
Résumé de l'article
La République de Djibouti est au cœur des enjeux géostratégiques des puissances
mondiales. C’est le seul État au monde à avoir hébergé six bases armées étrangères sur
son territoire en 2017. Le problème que soulève cet article est que ces bases militaires
ont de nombreux impacts sur ce « petit pays » de la Corne de l’Afrique. L’étude a pour
objectif de connaître les retombées positives et les effets néfastes des bases militaires
étrangères sur le développement de Djibouti. La méthodologie employée s’appuie sur
l’analyse des données bibliographiques, des rapports et des périodiques. L’analyse de ces
données indique que la France, pays colonisateur, a ouvert sa base militaire en 1977.
Aussi, c’est en 2002, dans le contexte de la lutte contre le terrorisme, que les États-Unis
y ont ouvert leur première base militaire sur le continent noir. Ensuite, l’Espagne en
2008, le Japon en 2011 et l’Italie en 2014. Enfin, la Chine a ouvert sa première base
militaire à l’étranger dans ce pays en 2017 pour promouvoir ses intérêts géoéconomiques
sur l’ensemble du continent. Ainsi, toutes ces bases favorisent le développement de
Djibouti. Les installations militaires sont une source de revenu pour le pays. Elles
favorisent la mise en place de nombreuses infrastructures. De même, l’armée
djiboutienne bénéficie de formation et d’une assistance militaire dans une certaine
mesure. Toutefois, ces bases entrainent l’endettement du pays. Elles détournent,
également, les efforts de développement vers la construction des infrastructures qui ne
sont pas nécessairement utiles au développement de Djibouti. D’un autre côté, cette
concentration de détachements militaires étrangers réduit l’autonomie politique de cet
État.
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Auteur(s):
ARNAUD NOEL VOULA EMVOUTOU.
N° Page : 80-100
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GEOPOLITIQUE DES LGBT EN AFRIQUE NOIRE : PHILOSOPHEME D’UNE RESISTANCE SUR FOND DE CHOC DES CIVILISATIONS ET DE BIOMIMETISME SEXUEL
Résumé de l'article
Le présent article est une analyse de la dynamique répulsive de l’Afrique noire face
à la poussée expansionniste planétaire contemporaine du mouvement Lesbiennes,
Gays, Bisexuels et Transgenres (LGBT). Il pose le problème de l’invariant culturel de
l’Afrique noire au sujet des minorités sexuelles et de genre. L’étude parvient au
résultat selon lequel l’habitus traditionnaliste hétérosexuel d’Afrique noire, quoi que
discuté, reste réfractaire à toute ouverture homosexuelle ou transgenre. Ainsi,
l’objectif ici est de saisir les matrices rationnelles et cognitives de l’Afrique noire au
sujet de son attachement aux acquis naturels et culturels. Autrement dit, il s’agit
de cerner scientifiquement les déterminants du rejet des LGBT en Afrique noire,
nonobstant la tolérance pontificale et la reconnaissance des droits à cette nouvelle
catégorie sociale ailleurs. Sa systématisation passe par les grilles de lecture de la
géopolitique et de la philosophie pragmatique.
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Auteur(s):
Ladislas NZE BEKALE .
N° Page : 101-117
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LA CHARTE AFRICAINE DES VALEURS ET PRINCIPES DE LA DÉCENTRALISATION ET DE LA GOUVERNANCE LOCALE : PERSPECTIVES DE LOCALISATION D’UNE SOCIÉTÉ PACIFIQUE
Résumé de l'article
L’Union Africaine souhaite, à partir de la Charte1 africaine des principes et valeurs
de la décentralisation, faire de la dévolution une valeur ajoutée de la politique de
transformation de l’Afrique, en consacrant l’autonomie des collectivités territoriales.
Cet instrument juridique fait de la démocratie participative un moyen d’inclusion
des populations à la gestion des affaires locales et, en engageant les collectivités
territoriales à plus de transparence et d’efficacité. Une productivité efficiente
pouvant impacter l’action des institutions locales pour la réduction des inégalités
territoriales, des disparités ethniques et sociétales. Du fait de son alignement sur
les Objectifs de Développement Durable (ODD) cet article s’interroge sur l’apport de
la Charte à la promotion d’une bonne gouvernance favorable à l’institution des
pouvoirs locaux inclusifs et capables de concourir à la construction d’une société
pacifique. L’apport de cette étude de démontrer la pertinence entre l’ODD 16 et la
Charte africaine de la décentralisation. Tandis que son objectif est de déterminer la
contribution de cette convenance inter instruments à l’édification au niveau local
d’une société pacifique. De la sorte, cette conjonction des politiques suscite un
environnement sociopolitique et institutionnel locaux favorables à la paix.
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Auteur(s):
OUAMELE N’Da Adjoua Marcelline, OUATTARA Kacoumani Mesmer.
N° Page : 118-131
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CONTEXTE ET ENJEUX DE L’INTERNATIONALISATION DU CONFLIT ARMÉ DE LA REPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO DE 1996 À 2003
Résumé de l'article
La guerre déclenchée en République Démocratique du Congo (RDC) en 1996 et qui s’est
internationalisée très rapidement, au-delà des raisons sécuritaires, avait un véritable
relent économique. Pour accéder au pouvoir d’État, Laurent Désiré Kabila avait signé des
accords avec les États-Unis, le Rwanda et l’Ouganda afin de bénéficier de leur soutien
militaire et logistique. Ces accords autorisaient aussi les multinationales américaines
notamment la Barrick Gold Corporation et l’American Mineral Fields Incoporated (AMFI),
d’exploiter les minerais en toute violation du code minier congolais. Mais, contre toute
attente, juste deux ans après, c’est-à-dire, en 1998, le Président Laurent Kabila fit volteface, en remettant en cause lesdits accords. Ce revirement fut l’élément détonateur de la
seconde guerre qui a ébranlé tout le système administratif et économique de la RDC.
Même avec la signature des accords de paix en 2003 qui aboutit au retrait de leurs forces
armées du territoire congolais, le Rwanda et l’Ouganda, alliés d’hier de Laurent Désiré
Kabila continuaient de faire la guerre par procuration à la RDC; les enjeux
géostratégiques et économiques étant énormes. La République Démocratique du Congo
serait-elle victime de ses immenses ressources naturelles ? Telle est la question à laquelle
le présent article répond. Cette réflexion se propose de circonscrire et d’expliquer les
enjeux de l’internationalisation des crises qui agitent la RDC. Il ressort que l’exploitation
des ressources naturelles constitue le moteur des conflits armés en RDC. Toutes les
implications et les soutiens aux belligérants sont intéressés.