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Auteur(s):
Serges MEYE NDONG.
N° Page : 7-24
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La Défense Nationale Gabonaise : Acteurs, Enjeux et Évolution
Résumé de l'article
Ce texte s’est voulu de traiter de la défense nationale gabonaise, en interrogeant
particulièrement les acteurs lors de sa mise en œuvre, les enjeux qui les avaient
motivés et son évolution, de 1960 à ce jour. La réflexion a fait usage d’un
raisonnement géopolitique. Il en résulte que les acteurs en présence étaient, tout
logiquement, le Gabon, et la France, l’ex-puissance tutélaire qui avait la
responsabilité de l’administration de défense de ce premier, notamment de la
période de la Communauté jusqu’aux premières années postindépendances. La
Métropole avait ainsi été à l’initiative de la défense nationale au Gabon. Les
autorités autochtones gabonaises de cette époque, vraisemblablement, n’avaient
pas manifesté d’enjeux pour un modèle de défense, qu’elles ne connaissaient guère.
Une défense nationale, dont les réalisations sont déjà relativement observables dans
les secteurs militaires, civils, économiques et demeurent presque inexistantes au
niveau culturel.
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Auteur(s):
Dr. Youssouf FOFANA, Dr. Donissongui TUO.
N° Page : 25-36
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Chaos in Nuruddin Farah’s Knots Analyse du chaos dans Knots de Nuruddin Farah
Résumé de l'article
This paper investigates the ways in which Farah’s work reflects shifts in humanitarian
values over years of civil war, and the different pressures these shifts exert on the
preservation of humanity. Particularly inKnots,the narrative reveals some characters
whose personal experiences related to Somalia civil war are made of anarchy and
violence.To overcome this situation of chaos, some antagonists get together to bring back
solidarity and humanism in the disarticulated Somalian society. Accordingly,
thenarrative of Farah’s Knots proposesactions in the light of womanismto escape or
overcome thechaos in the lives of vulnerable persons.We will then point out how the
chaos affects people in exile as well as the country and those trapped within its knots.
Also, in the light of the Positioning Theory concepts such as symbolical interactionism or
social actions for positive change,we will see if interactions based on womanism can
effectively work to reduce the ambient chaos in a war-plaguedsociety and bring back
humanism.
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Auteur(s):
Hervé Landry COULIBALY, Zième KAM.
N° Page : 37-55
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Coopération transfrontalière entre la province de la Kossi (Burkina Faso) et le cercle de Tominian (Mali) : un début de contribution à l’intégration ouest-africaine (1989-2018)
Résumé de l'article
Anciennes colonies françaises, le Burkina Faso et le Mali partagent une frontière
commune longue de 1303 km. Aux lendemains des indépendances, cette frontière
artificielle a été à l’origine de deux conflits armés en 1974 et 1985. La gestion
unilatérale et individualiste des frontières par les États n’a donc pas apporté la paix
et le développement dans les espaces frontaliers. Les effets du bornage de la
frontière sur les populations séparées par une ligne frontalière et sous
l’administration d’entités politiques différentes, commandent que la forme de
coopération supranationale depuis les indépendances soit revue. La prise de
conscience de la nécessité de préserver les relations intercommunautaires
spécifiques a conduit à l’instauration d’une forme de coopération locale dont les
acquis laissent percevoir une véritable forme d’intégration réussie dans la sousrégion. Ainsi, sous l’impulsion du Programme Frontière de l’Union africaine, les
collectivités territoriales de la province de la Kossi (Burkina Faso) et celles du cercle
de Tominian (Mali), ont créé en 2015, une unité de coopération transfrontalière.
Notre étude montre que cette forme de coopération locale qui prend en compte les
besoins réels des populations transfrontalières, conduit à une véritable intégration
des peuples de part et d’autre de la frontière. Cette coopération s’oriente désormais
vers la mise en œuvre de politiques locales communes, à l’effet d’impliquer les
populations elles-mêmes à une gestion partagée des ressources naturelles et de
favoriser le bon vivre-ensemble.
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Auteur(s):
Ange Simplice BOUKINDA.
N° Page : 56-71
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Le Centre du Commerce International de l’Accord Général sur les Tarifs Douaniers et le Commerce (GATT) : un pan méconnu des relations commerciales internationales (1964-1967)
Résumé de l'article
Le Centre du commerce international (CCI)1 est une agence conjointe de l’ancien
Accord Général sur les Tarifs Douaniers et le Commerce et de l'Organisation des
Nations Unies fondée en 1964. En tant que partenaire du développement pour le
succès des exportations des entreprises, le Centre du commerce international avait
pour objectif d’aider les pays en développement et en transition à parvenir au
développement humain durable grâce aux exportations. Ainsi,l’article proposé,
élaboré à partir des sources d’archives et des documents de seconde main
questionne ledit Centre. Il étudie les raisons et les grands traits de sa mise en
place,et permetde comprendre, l’exploitation des potentialités des pays en
développement ainsi que l’intérêt de mieux organiser leurs circuits d’exportations et
de décrypter les activités fondamentales quicaractérisent cet organe, si méconnu et
quasiment oublié historiquement.
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Auteur(s):
SERIKPA Bossé Aziz Devaloir.
N° Page : 72-87
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LE SOUTIEN DE L’ONU AUX INITIATIVES POLITIQUES FRANCOAFRICAINES DE RESOLUTION DU CONFLIT IVOIRIEN (2003-2006)
Résumé de l'article
Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, une tentative de coup d’Etat a lieu en Côte
d’Ivoire. Après son échec, elle se transforme en rébellion armée. L’ONU intervient en
vertu du chapitre VII de sa Charte. Concernant sa manière d’intervenir concrètement
au niveau politique pendant ces trois premières années, les Nations unies ont
largement soutenu les actions menées par la France, la CEDEAO et l’Union Africaine
dans le cadre du chapitre VIII de sa Charte. Le présent article ambitionne d’examiner
le soutien apporté par l’Organisation universelle aux initiatives politiques de ces
acteurs internationaux dans la résolution de la crise ivoirienne. Cet article est aussi
l’occasion de réaliser que ce soutien s’est fait dans un cadre politico-juridique dont la
compétence est exclusivement réservée à son Conseil de sécurité. Le but étant de
partager les responsabilités, en matière du maintien de la paix et de la sécurité avec
les organisations régionales ainsi qu’un membre permanent du Conseil de sécurité.
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Auteur(s):
DAHE Youldé Stéphane.
N° Page : 88-104
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Les enjeux socio-politiques du néonationalisme machiavélien à l’épreuve de la mondialisation : quel avantage pour l’Afrique ?
Résumé de l'article
Autrefois perçu comme un impérialisme
conquérant par lequel la nation
s’agrandissait par l’annexion d’espaces
nouveaux au détriment d’autres nations,
le nationalisme, depuis les grandes
évolutions contemporaines du système
international, marqué par la
mondialisation, connait une remise en
cause et semble avoir disparu. Cette
attitude est subjective, car les réalités
sociopolitiques démontrent qu’il est loin
d’avoir disparu, mais connaît une
profonde mutation (une évolution). Du
racisme mêlé de violence et d’aliénation
d’une race par une autre, le nationalisme
vise désormais la construction des
nations. D’où la nécessité de sa culture
d’autant plus que la nation, comme la
présente E. Renan, (1997, P. 32) est « une
grande solidarité, constituée par le
sentiment des sacrifices qu’on a faits et de
ceux qu’on est disposé à faire encore. Elle
suppose un passé ; elle se résume
pourtant dans le présent par un fait
tangible : le consentement, le désir
clairement exprimé de continuer la vie
commune ». Il y a donc lieu de réfléchir
sur le sens nouveau que revêt le
nationalisme. L’intérêt de cette étude est
donc de battre en brèche la prétendue idée
de vacuité de l’existence du nationalisme
et partant, de démontrer qu’il joue et
continue de jouer davantage un rôle
déterminant non seulement dans la
construction des nations mais aussi, qu’il
s’est mué en néonationalisme auquel est
rattaché un principe nouveau qui consiste
à faire une expérience dont la synthèse
implique une révolution de l’esprit. Cette
révolution fait appel à l’amour véritable de
la nation, celui qui se présente désormais
comme une idéologie qui conditionne l’agir
social, capable de révolutionner l’esprit.
C’est un néonationalisme créatif, qui mise
sur la recherche d’une identité nationale
forte, le consentement de vivre ensemble.
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Auteur(s):
Dr. Amadou CAMARA.
N° Page : 105-115
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La lutte contre le terrorisme au Sahel : Quand la Diplomatie Sécuritaire montre ses limites
Résumé de l'article
Présenté comme l’un des maux de notre époque, le terrorisme au Sahel fait souvent la
une des médias. L’attention qu’il suscite resurgit de façon récurrente. De par l’ampleur
de ses actions, aucun pays n’est dans le contexte de la mondialisation à l’abri de ce
phénomène. Basée sur une méthode descriptive analytique, la présente étude a pour
objet de mettre la lumière sur la problématique de la lutte contre ce phénomène en
convoquant l’histoire pour mieux cerner l’origine de ce fléau dans la région du Sahel
ensuite évoquer les dispositifs des pays concernés et des acteurs impliqués dans la lutte
contre le terrorisme notamment l’ONU et l’UA. La réflexion a conclu que l’origine du
terrorisme est complexe et variée d’autant plus qu’elle varie d’un pays à l’autre et chaque
piste de solutions proposée dans cette étude doit prendre en compte cette complexité. Il
est en effet évident que les mécanismes de lutte contre le phénomène terroriste au Sahel
soient renforcés ou améliorés en comptant avant tout sur la coopération entre les Etats
africains.
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Auteur(s):
Maura David, Ph.D.
N° Page : 116-129
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Les toponymes en politique au Nord-Cameroun : essai d’analyse comparée de l’usage des toponymes sous les régimes politiques d’Ahmadou Ahidjo (1958-1982) et de Paul Biya (depuis 1982)
Résumé de l'article
Le Nord-Cameroun est un ensemble homogène par endroit mais dont
l’hétérogénéité est effective dans tous les domaines de la vie sociale. Sur le plan
culturel, les groupes sociologiques qui peuplent cette zone sont denses, riches en
valeur patrimoniale et variés. Sur le plan politique, plusieurs organisations
sociopolitiques régulent la vie des hommes en prônant le bien-être social et
politique. L’idéologie et la politique en place sont celles laissés par le colonisateur
certes mais avec quelques modifications majeures. Les toponymes sont les noms
utilisés pour désigner les lieux. Les usages des noms des lieux changent en fonction
des régimes politiques. Ils n’ont pas les mêmes connotations sous le régime du
premier président Ahmadou Ahidjo et sous le régime du second président Paul
Biya. Des réajustements ont été faits dans l’usage des toponymes. Pour le premier,
les ethnonymes ont été utilisés pour désigner les lieux. Le régime actuel a vite
compris le jeu. Ils font un réajustement politique en usant des variantes des
toponymes comme les hydronymes et les oronymes dans les découpages
administratifs. Mais aussi pour mieux impliquer la population à l’administration de
la cité. Les usages des toponymes sous les deux régimes sont différents. Pour le
premier les ethnonymes des groupes sociologiques dominants ont été utilisés
comme toponyme alors que pour le second, les toponymes ont été déclinés en
hydronymes, oronymes dans l’administration des hommes et des biens.